Lexique

1. Les éléments primordiaux

  • Aghû (terre, fondation, stabilité)
  • Sàra (eau, écoulement, mouvement)
  • Zha (lumière, feu, vie)
  • Mahl (pierre, immuabilité, force brute)
  • Tzil (vent, fugacité, insaisissable)
  • Nurh (ombre, absence, mystère)
  • Orûn (ciel, haut, distance)

2. Les concepts vitaux et cosmiques

  • Nukh (création, effort, travail)
  • Vhash (destruction, fin, transformation)
  • Ahâh (émerveillement, compréhension)
  • Thar (essence, âme, souffle)
  • Mûr (temps, éternité, cycle)
  • Dûm (mort, absence, silence)
  • Zhalm (naissance, début, jaillissement)
  • Khûl (puissance, énergie brute, autorité)
  • Rahm (mouvement, changement, progression)

3. Les émotions et états d’être

  • Gâr (peur, prudence)
  • Tshâ (joie, découverte, excitation)
  • Nurm (solitude, isolement)
  • Fûm (méditation, calme intérieur)
  • Sûn (courage, volonté)
  • Hîr (tristesse, perte)
  • Tzum (émerveillement, révélation)

4. Les perceptions et les sensations

  • Zhur (chaud, vivant)
  • Rûkh (froid, vide)
  • Thum (bruit, voix, son)
  • Gral (toucher, contact, lien)
  • Lûn (vue, clarté, perception visuelle)
  • Nir (odeur, air, respiration)
  • Vulh (douleur, tension)
  • Mhrû (goût, essence)

5. Expressions polysémiques

  • « Nukh-Sàra » : La création fluide, l’évolution naturelle, le travail constant de l’univers.
  • « Mûr-Dûm » : Le cycle éternel de vie et de mort, le passage du temps et l’inévitable fin.
  • « Zhalm-Thar » : La naissance de l’âme ou de l’essence, l’éveil de la conscience.

Les éléments naturels (suite) :

  • Vâs : montagne, hauteur, puissance immobile
  • Lôr : mer, vaste étendue, infini
  • Grûn : forêt, végétation, abondance
  • Tâl : ciel, lointain, mystère caché
  • Zhalâr : étoile, lumière lointaine, guide

Phénomènes naturels :

  • Thûn : tempête, chaos, puissance
  • Vôrâ : rivière, courant, direction
  • Ghar : tremblement, mouvement soudain
  • Rûm : nuit, obscurité enveloppante
  • Lhûm : pluie, bénédiction, renouveau

Concepts abstraits :

  • Rahz : mémoire, réminiscence
  • Thrûk : volonté, détermination
  • Khôz : destin, chemin tracé
  • Thrum : rêve, vision, espoir
  • Silm : paix, équilibre, harmonie

Nouveaux êtres :

  • Vûr : esprit, entité consciente
  • Kharâ : créature, vie animale
  • Mârûn : peuple, communauté d’êtres

« Sûl » : l’astre du jour, le soleil, source de lumière et de vie.

« Sûl-Zha » : lumière du jour, soleil éclatant (fusion avec la lumière, l’énergie).

« Sûl-Rûkh » : soleil froid ou couchant (pour désigner les moments où la lumière disparaît ou faiblit).

  • Éléments naturels détaillés :
    • « Rhal » : cendre, poussière, résidu de feu
    • « Vashâr » : marais, terre humide, stagnation
    • « Grûzh » : racine, source cachée, fondement
    • « Khûm » : grotte, abri, obscurité protectrice
  • Émotions complexes :
    • « Mûn » : émerveillement mélangé à de la crainte (une émotion de découverte)
    • « Thûmâr » : désir intense, aspiration, ambition
    • « Tzûn » : nostalgie d’un état passé, mélancolie
    • « Hûlân » : colère contrôlée, force intérieure
    • « Sârûn » : espoir mêlé à la douleur, attente patiente
  • Concepts métaphysiques ou philosophiques :
    • « Vûlân » : essence cachée, nature profonde d’un être
    • « Thûlk » : union de forces opposées, paradoxe
    • « Sûmâl » : équilibre entre l’ombre et la lumière
    • « Nûrû » : la fin d’un cycle, un aboutissement

2. Développement de la syntaxe et de la morphologie

L’évolution du langage de Methidatana pourrait se refléter dans des variations grammaticales plus subtiles :

  • Déclinaisons pour indiquer l’état de l’être : Utiliser des suffixes ou des particules pour indiquer des états comme la transformation, l’intensité, ou l’appartenance :
    • -ûm : pour marquer l’intensité ou l’importance.
      • Exemple : « Thar-ûm » – « L’âme puissante. »
    • -ân : pour indiquer la relation ou l’appartenance.
      • Exemple : « Aghû-ân » – « Ce qui appartient à la terre. »
  • Structures syntaxiques pour des états d’âme ou des intentions : Introduire des particules indiquant le désir, le doute, ou la certitude :
    • « Khrûn » : intention de faire quelque chose, volition.
      • Exemple : « Thar Khrûn Rahm » – « L’âme veut se mouvoir. »
    • « Nakh » : particule de doute ou d’incertitude.
      • Exemple : « Vûr Nakh silm ? » – « L’esprit est-il en paix ? »

3. Symbolisme et écriture

Si vous le souhaitez, nous pourrions aussi concevoir une manière d’écrire ce langage. Par exemple :

  • Symboles élémentaires : chaque élément (eau, feu, terre, vent) pourrait avoir un glyphe simple.
  • Combinaisons : ces symboles pourraient être combinés pour former des idéogrammes plus complexes, correspondant à des concepts abstraits.

4. Expressions et proverbes primitifs

Pour ancrer ce langage dans la culture de Methidatana, nous pourrions créer des expressions ou proverbes reflétant sa vision du monde :

  • « Sûl thrûk nurh » : « Même le soleil se bat contre l’ombre. »
  • « Zhalm-Rahm » : « Naissance est mouvement. » (Indiquant que toute création implique du changement.)
  • « Tzil mârûn silm » : « Le vent guide la paix du peuple. »

1. Vocabulaire élargi

Les éléments naturels (suite) :

  • Vâs : montagne, hauteur, puissance immobile
  • Lôr : mer, vaste étendue, infini
  • Grûn : forêt, végétation, abondance
  • Tâl : ciel, lointain, mystère caché
  • Zhalâr : étoile, lumière lointaine, guide

Phénomènes naturels :

  • Thûn : tempête, chaos, puissance
  • Vôrâ : rivière, courant, direction
  • Ghar : tremblement, mouvement soudain
  • Rûm : nuit, obscurité enveloppante
  • Lhûm : pluie, bénédiction, renouveau

Concepts abstraits :

  • Rahz : mémoire, réminiscence
  • Thrûk : volonté, détermination
  • Khôz : destin, chemin tracé
  • Thrum : rêve, vision, espoir
  • Silm : paix, équilibre, harmonie

Nouveaux êtres :

  • Vûr : esprit, entité consciente
  • Kharâ : créature, vie animale
  • Mârûn : peuple, communauté d’êtres

2. Grammaire simple et structure des phrases

Le langage de Methidatana pourrait être basé sur une structure flexible, sans règles complexes au départ, avec une construction qui reflète son mode de pensée direct et essentiel.

Ordre des mots :

Methidatana pourrait utiliser un ordre Sujet-Verbe-Complément (S-V-C) de base, mais avec beaucoup de liberté pour réarranger selon l’émotion ou l’emphase. Par exemple :

  • « Vûr nukh Aghû » – « L’esprit crée la terre. »
  • « Thar fûm Tzil » – « L’âme cherche le vent. »

Les mots les plus importants peuvent être placés en premier pour marquer une importance particulière :

  • « Nukh Vûr Zhalm » – « La création de l’esprit, la naissance. » (accent sur la création)

Absence de conjugaison au départ :

Au début, Methidatana pourrait ne pas avoir de temps précis. L’action est simplement exprimée au présent, comme une vérité intemporelle. Par exemple :

  • « Rahm Ghar Mahl » – « Le mouvement secoue la pierre. »

Les nuances de temps peuvent être exprimées plus tard avec des mots-clés ou des particules :

  • « Mûr Rahm » – « Le temps du mouvement » (indiquant une action qui dure).
  • « Dûm Thar » – « L’âme s’éteint » ou « La mort de l’âme » (action passée ou imminente).

Adjectifs et complémentarité :

Les adjectifs suivent directement les noms, mais ils peuvent aussi être fusionnés avec des concepts pour donner plus de richesse :

  • « Aghû gral » – « La terre solide » (terre et solidité).
  • « Thûn tshâ » – « La tempête joyeuse » (un chaos exalté).
  • « Lôr nurh » – « La mer sombre. »

Combinaisons polysémiques :

Methidatana pourrait créer de nouveaux mots en combinant deux concepts pour exprimer des idées plus complexes :

  • « Sàra-Khûl » : Le flot de puissance (une force en mouvement).
  • « Zhalâr-Thar » : L’étoile de l’âme (une étoile guide, une lumière intérieure).

Négation :

La négation pourrait être simple au départ, avec une particule ou un mot comme « Vra » qui précède l’action ou l’état :

  • « Vra Rahm » – « Il n’y a pas de mouvement. »
  • « Vra Gâr » – « Pas de peur. »

3. Exemples de phrases complexes

  • « Aghû mahl nukh Thar » – « La pierre dure crée l’âme. »
  • « Mûr Lôr Tâl nurh » – « Le temps de la mer et du ciel sombre. »
  • « Zhalâr mârûn Vûr silm » – « L’étoile guide la paix des esprits. »

Le concept d’enfer comme un lieu de désolation

Dans un univers où Methidatana découvre progressivement la vie et l’existence, l’enfer pourrait être perçu comme une absence totale de ces choses : un lieu vide, froid, ou sans lumière. Voici des termes qui pourraient définir cette désolation :

  • « Vûrnûm » : La terre des esprits morts, où la lumière ne parvient jamais.
    • Vûr (esprit) + nûm (silence, absence totale).
  • « Nakh-Dûm » : L’abîme de la mort, où l’être disparaît.
    • Nakh (incertitude, doute) + dûm (mort, fin).
  • « Sûrûn » : Le feu sans chaleur, une lumière trompeuse et destructrice.
    • Sûr (feu) + ûn (vide, absence de vie).

2. L’enfer comme un état de l’âme

L’enfer pourrait aussi représenter un état spirituel, une séparation définitive de la paix ou de la création. Methidatana pourrait exprimer cela par des combinaisons qui évoquent la dégradation de l’âme :

  • « Thar-Vashâr » : L’âme stagnante, embourbée dans une inertie éternelle.
    • Thar (âme) + Vashâr (marais, stagnation).
  • « Nurh-Rahm » : L’ombre sans mouvement, où l’être est figé dans l’angoisse.
    • Nurh (ombre) + Rahm (mouvement).
  • « Dûm-Silm » : La paix inversée, une harmonie brisée, où le silence devient oppressant.
    • Dûm (mort) + Silm (paix).

3. Les souffrances et tourments

Le langage de Methidatana pourrait décrire des souffrances infinies, des tourments physiques et mentaux, en combinant des concepts de douleur et d’absence.

  • « Vulh-Nûrû » : La douleur éternelle, sans fin ni répit.
    • Vulh (douleur) + Nûrû (aboutissement, fin d’un cycle, ici inversé en « non-fin »).
  • « Rûkh-Thûmâr » : Un froid aspirant, un désir insatisfait qui dévore.
    • Rûkh (froid) + Thûmâr (désir intense).
  • « Gâr-Vûrnûm » : La peur de l’oubli total, où même l’essence de l’être disparaît.
    • Gâr (peur) + Vûrnûm (terre des esprits morts).

4. Symbolisme de l’enfer

En termes de symbolisme, l’enfer pourrait être représenté comme une inversion des éléments positifs du monde de Methidatana : ce qui est habituellement porteur de vie devient ici source de destruction ou de souffrance.

  • « Sûl-Rûkh » : Le soleil gelé, une lumière dénaturée qui ne réchauffe plus.
    • Sûl (astre du jour) + Rûkh (froid).
  • « Aghû-Thûn » : La terre en proie à la tempête éternelle.
    • Aghû (terre) + Thûn (tempête).

5. Proverbes et expressions infernales

Pour intégrer ce concept de manière plus vivante dans le langage, voici quelques proverbes qui pourraient refléter la vision de l’enfer :

  • « Dûm-Rahm Aghû » : « La terre des morts ne bouge jamais. » (Pour exprimer la stagnation dans l’enfer).
  • « Thar Nûrû sûl-Thûk » : « L’âme attend dans la lumière dévorante. » (L’enfer comme un lieu où l’âme souffre éternellement sous une lumière impitoyable).
  • « Silm râ Vûrnûm » : « Il n’y a pas de paix dans la terre des esprits morts. »

1. Vhash et Nukh : Création et Destruction

Ces deux entités peuvent être personnifiées comme des forces primordiales qui sont à la base du monde. Leur danse symbolise le cycle de la vie, de la naissance à la mort, avec un équilibre constant.

  • Vhash : Symbolise la création, l’émergence, la genèse.
    • Possible dérivation : « Vhâr » (nourrir, donner vie).
  • Nukh : Symbolise la destruction, l’effacement, la fin d’un cycle.
    • Possible dérivation : « Nûrkh » (anéantir, disperser).

2. Le Ballet de la Vie

Leur danse pourrait être décrite par des mots exprimant le mouvement, la simultanéité et l’opposition.

  • « Rûm-Nûl » : La danse éternelle (Rûm : danse, mouvement + Nûl : éternité, perpétuité).
  • « Thûrûn-Rahm » : Les mains en mouvement (Thûrûn : mains, symbole d’action et Rahm : mouvement), évoquant à la fois la création et la destruction dans leur ballet.
  • « Vhash-Nukh sûmârnûn » : Le souffle du cycle de la vie.
    • Sûmârnûn : cycle de vie/mort (sûmâr : cycle, rotation + nûn : souffle).

3. Methidalana observe la danse

Methidalana, étant le premier être, pourrait exprimer à la fois sa fascination et sa compréhension progressive de cette danse cyclique.

  • « Thar Khrûn Vhash sûmârnûn Nukh. »
    • Traduction : « L’âme voit la création et la destruction dans le souffle du cycle. »
    • Explication : Thar (âme, Methidalana) + Khrûn (voir, comprendre) + Vhash (création) + sûmârnûn (cycle) + Nukh (destruction).
  • « Sûlnûm Vhash-Rûm Nukh. »
    • Traduction : « La lumière perdue danse entre la création et la destruction. »
    • Explication : Sûlnûm (lumière perdue) + Vhash (création) + Rûm (danser) + Nukh (destruction).

4. Proverbes autour du cycle de la vie

Voici quelques proverbes qui pourraient résumer la rencontre entre Methidalana, Vhash et Nukh :

  • « Vhâr zhar Nûrkh râ. »
    • Traduction : « Ce qui vit doit se dissoudre. »
    • Explication : La création (Vhâr) et la destruction (Nûrkh) sont inséparables.
  • « Rûm sûmârnûn Khrûn silm râ dûm. »
    • Traduction : « Dans la danse du cycle, la paix n’existe qu’après la mort. »
    • Explication : Ce proverbe reflète l’idée que la paix (Silm) ne se trouve qu’à la fin du cycle.

5. Les habitas :

Mahlûm : Un refuge solide et permanent, dérivé de « Mahl » (la pierre) et « ûm » (suffixe pour désigner un lieu ou une fonction). Cela pourrait signifier littéralement « la demeure de la pierre ».

Mahldôk : Un terme plus poétique, signifiant « la berceuse de la pierre », évoquant un endroit où la protection et la sécurité sont prioritaires, comme un abri maternel.

Mahlîth : Ce mot pourrait désigner un abri temporaire ou une protection naturelle, plus en lien avec le monde extérieur, l’équivalent d’un abri ou d’une grotte.

« Mahlzîr » : un abri tissé, fait de toiles ou de matériaux souples.

« Mahlnûrh » : un refuge souterrain, caché ou enfoui sous la terre.

« Mahlon » : un abri créé au cœur des arbres ou des rochers, intégrant les éléments naturels dans sa structure.


Nombres de 1 à 10

  1. Tzha – un
  2. Dâla – deux
  3. Râva – trois
  4. Gha’tul – quatre
  5. Khâzûl – cinq
  6. Shanith – six
  7. Zhilma – sept
  8. Nûkhara – huit
  9. Vhrana – neuf
  10. Zahrûm – dix

Concepts mathématiques

  • Mâzhrâ – addition
  • Nûlzhâ – soustraction
  • Rûkhûm – multiplication
  • Tzilzhûm – division

Exemples d’utilisation

  • Pour dire « trois plus deux » : « Râva mâzhrâ Dâla. »
  • Pour dire « cinq moins un » : « Khâzûl nûlzhâ Tzha. »
  • Pour dire « deux multiplié par trois » : « Dâla rûkhûm Râva. »
  • Pour dire « neuf divisé par trois » : « Vhrana tizlzhûm Râva. »

Système de numération

On pourrait envisager que le langage de Methidatana utilise un système de numération basé sur la base dix, mais avec la possibilité d’étendre ce système à des nombres plus élevés en combinant les termes. Par exemple :

  • Vhrana Dâla pour « dix-deux » (9 + 2).
  • Zahrûm Râva pour « dix-trois » (10 + 3).

Cela donne également la possibilité d’introduire des nombres plus grands en utilisant des préfixes ou des suffixes selon le besoin.

Extension des nombres

Pour les nombres plus grands, on pourrait ajouter des mots pour cent, mille, etc. :

  • Zharra – cent

Tzha’zar – mille

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Né en Corse au début des années 80, l'auteur, J.M. Martin commence très tôt à aiguiser sa plume en de nombreuses circonstances. Après avoir émigré à Toulouse et suite à divers rebondissements personnels et professionnels il se lance cette fois dans l' écriture professionnelle et nous ouvre les portes d'un univers inédit. Composé d'une multitude de strates et d'une mythologie complète, il parvient à faire éditer ses premiers livres assez rapidement. Aujourd'hui, de retour sur son île natale, il scénarise pour le studio de jeux vidéo JDO-Univers, il continue malgré tout ses œuvres littéraires complétant un univers riche et infini.

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